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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 21:05

Le volet associatif est un pan de la stratégie socialiste, en infusant toutes les strates de la société.

 

Cette stratégie se développe sous couvert d'une gabegie, mettant en exergue une logique de guichet au profit d'une clientèle, dans tous les sens du terme, pratiquée sans aucun sérieux, ni discernement.

 

Les rapports de l'Inspection Générale de la Ville de Paris sont ainsi très significatifs. Ils ont été détaillés dans un précédent billet (la drôle de politique associative parisienne).

 

La politique associative marseillaise s'avère tout aussi pittoresque que la parisienne.

 

Ainsi, le juge Landou a mis en avant l'orientation bassement électoraliste des aides associatives, sans aucun examen de leur efficacité dans les quartiers Nord de Marseille si ce n'est tenir ces quartiers politiquement à grands coups de subventions destinées à des associations improbables.

 

Les charmes de la décentralisation permettent des sources intarissables de prévarications, à l'échelon régional et départemental.

 

Il faudrait presqu'en rire si les fondements de notre démocratie n'étaient pas bafoués.

 

Une mercèdes, un réfrigérateur permettent de tenir un quartier. Peut-être qu'un fil à couper le beurre suffit à emporter l'adhésion d'un pays sans conviction, "cultivé", embrigadé, « déculturé », anesthésié par la télévision de gauche et l'éducation nationale qui porte des habits bien trop grands.

 

Après l'inculpation de la députée socialiste Andrieux, fille d'un bras droit de Deferre, atavisme familial certainement, tout se passe en famille dans ces cercles quand on sait que l'ex-directeur de cabinet de la région n'est autre que le mari de Samia Ghali, vice-présidente du Conseil régional, déléguée à la vie ... associative à la tête d'un budget de 28 millions d'€ mis à profit pour asseoir son influence sur le Nord de Marseille selon l'enquête de Médiapart et le livre de X. Monnier, tout en restant très proche du renommé Guérini.

 

Le mari de Samia Ghali, dorénavant directeur de cabinet de la Communauté Urbaine de Marseille a contribué, dans le cadre de ses nouvelles fonctions, au recrutement de bon nombre d'agents dans les quartiers nord avec la complicité implicite de FO semble-t-il d'où la récente sortie de Menucci à l'encontre de ce syndicat.

 

Les cousins de Ghali, via leurs associations, auraient touché selon Médiapart 960 000 € de subventions en six ans en dépit de rapports d'activité sommaires pour l'un et sous un autre cadre associatif, 82 000 € pour l'autre pour des travaux au siège de son association qui n'est autre que ... sa villa.

 

Après les réfrigérateurs, les subventions équivoques, les emplois clientélistes, les cars affrétés ne sont finalement qu'un épiphénomène sans parler d'une logique communautariste dont le politiquement correct médiatique ne saurait développer.

 

Il apparait que le deuxième tour de la primaire socialiste à Marseille se réduira à un match Ghali, adossé aux votes d'origine maghrébine des quartiers nord invités à monter dans des bus, contre Menucci adossé à la communauté comorienne, invitée à se déplacer dans des navettes de voitures particulières.

 

L'arbitre de ce match singulier étant FO capable de déplacer des bataillons d'obligés a priori au bénéfice de Ghali.

 

Triste démocratie locale, absurdité des primaires.

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